Des liquidités plus importantes pour les banques françaises selon l’ACP

Témoignant de la santé des établissements bancaires, la liquidité et la solvabilité des enseignes françaises, particulièrement observées par les organismes de notation, se sont améliorées en 2012, selon les dernières estimations de l’Autorité de Contrôle Prudentiel, dont le rapport annuel vient tout juste d’être rendu public, ceux-ci ayant notamment réduit leur exposition aux pays les plus fragiles de la zone euro.

Une solvabilité au-delà des prévisions pour les grands groupes bancaires français

Instaurées par les accords de Bâle III, les règles concernant la liquidité et la solvabilité des établissements bancaires ont ainsi été dépassées par l’ensemble des grands groupes bancaires français, qui témoignent, pour certains, d’un ratio de fonds propres dits durs supérieurs aux 9 %, objectifs fixés par l’accord international à l’horizon 2018, à l’image du groupe BNP Paribas, qui devrait ainsi rassurer un peu plus les agences de notation quant à la santé des établissements bancaires français.

Un rôle toujours plus important pour l’ACP

Disposant d’un pouvoir de contrôle et de sanction, l’ACP n’est pas totalement étrangère aux bons résultats des établissements bancaires français, l’organisme ayant, en effet, traité, l’année passée, quelques 1 428 dossiers, ayant amené à 316 contrôles auprès des professionnels du secteur bancaire, aboutissant à la mise en place de sanctions, pour un montant total de 1,225 million d’euros, alors que celle-ci s’apprête à voir ses attributions encore étendues à la surveillance de la séparation des activités de financement de l’économie réelle et spéculatives par le projet de loi discuté actuellement à l’Assemblée Nationale.